Depuis 2008, la commune de Ouagadougou, avec à sa tête son premier responsable,
Simon Compaoré, a entrepris le processus de fermeture des chambres de passe.

Depuis beaucoup d'eau a coulé sous les ponts.
Malgré tout, certaines ont été fermées,
d'autres reconverties en maisons d'habitation.

A travers cet écrit, les travailleurs des chambres de passe interpellent le président du Faso,
Blaise Compaoré, sur la nécessité d'annuler cette décision du maire
parce que les revenus serviraient à nourrir des familles
et les taxes pourraient contribuer au développement de la ville.
Excellence, monsieur le président, Grande fut notre joie lorsqu'en 2005
nous avons appris votre victoire pour l'élection présidentielle.
Nous avons cru, au tréfonds de nous-mêmes, que ce mandat serait
pour le peuple du Burkina ; le mandat du rachat et de l'apaisement des cœurs.
Parce que votre slogan de campagne,

« le progrès continu pour une société d'espérance »,

était si noble et si juste que
nous y avons cru et y avons adhéré massivement en oubliant qu'à la fin cela pourrait
devenir pour nous une « société de désespoir pour un redressement continuel ».
Excellence, monsieur le président, Ouagadougou compte, de nos jours,
plus d'une centaine de chambres de passe,
et chaque chambre emploie à peu près une quinzaine de personnes
qui ont des femmes et des enfants à nourrir, à scolariser.

Voyez-vous combien de personnes vous allez priver de leur emploi
en les envoyant grossir la rue par la fermeture de ces chambres ?

Comment peut-on espérer et progresser
quand on vous met volontairement au chômage ?
Est-ce cela votre politique ?



Flatter le peuple pour avoir ses voix et après être l'artisan de sa misère ?
Et le gouvernement qui a toujours crié haut et fort de lutter contre la pauvreté et le chômage ?
Ou bien tout cela, c'est pour berner le peuple ?

Dans quel pays au monde il n'y a pas de chambre de passe ?

« Il vaut mieux perdre sa vie que son emploi »
Nous faisons ce travail parce que nous n'avons pas pu trouver mieux
après avoir perdu nos anciens emplois,
ayant été victimes des privatisations et certains des crimes économiques.
Nous faisons ce travail pour nourrir nos femmes et nos enfants, en refusant la fatalité,
pour notre dignité afin de ne pas dépendre d'autrui. Excellence monsieur le président,
vous êtes un père de famille comme nous, et nous vous supplions,
au nom de nos femmes et de nos enfants, de préserver nos emplois.
Nous avons déjà perdu une fois nos emplois
et Dieu seul sait les souffrances morales et physiques que nous avons endurées.
Nous avons passé des nuits et des nuits à regarder nos femmes
sans avoir le courage de les approcher.
Comment peux-tu t'approcher de ta femme quand tu n'arrives pas à lui assurer le minimum vital ?
Nous avons versé des larmes en regardant nos enfants partir à l'école le matin, le ventre vide,
pour ne manger qu'à leur retour à midi et cela, grâce à la générosité des voisins de la cour
qui ont été sensibles à nos souffrances en leur donnant quelques plats.
Il nous a fallu être mentalement forts pour ne pas penser au suicide mais, malgré tout,
certains ont craqué et ne sont plus de ce monde ; nous ne voulons plus revivre cela.
L'emploi est le bien le plus précieux de l'homme sur terre.
Il vaut mieux lui prendre sa propre vie que de l'en priver.
Nous vous supplions, pour l'amour du ciel
et au nom de tout ce qui vous est avez le plus cher dans cette vie,
d'annuler cette décision arbitraire du maire, car vous êtes le dernier recours de tous les Burkinabè.
« Taxez chaque propriétaire de chambre de passe de payer 250 000 F CFA »


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Excellence monsieur le président, si vous taxez chaque propriétaire de chambre
de passe de payer au moins deux cent cinquante mille (250 000) F CFA par mois
- et je suis persuadé qu'elles peuvent payer -,
cela fera pour le Trésor public une recette mensuelle de vingt-cinq millions (25 000 000) de F CFA.
Cette somme pourrait servir à résoudre beaucoup de problèmes sociaux :
elle pourrait servir à construire des amphis pour les étudiants de l'université,
des logements pour les enseignants du primaire,
à payer des médicaments pour soulager les malades qui viennent à l'hôpital sans moyens.
En donnant ne serait-ce que trois millions chaque mois au service de l'Action sociale,
des enfants comme le petit Robert n'auraient pas eu besoin
d'un SOS dans le journal l'Observateur paalga,
car les services de l'Action sociale s'en seraient chargés discrètement
et les parents du petit Robert n'auraient pas eu à étaler leur pauvreté.
Cet argent pourrait également servir à améliorer les conditions de vie
des pensionnaires de la MACO,
dont Dieu seul sait dans quelles conditions ils vivent.
Il n'y a pas d'argent sale, c'est celui qui s'en sert qui en fait du propre ou du sale.
Voyez-vous ce que ces chambres peuvent apporter au développement de la ville ?
Excellence monsieur le président, que Dieu Tout-puissant
vous donne la sagesse et remplisse votre cœur de pitié,
de pardon et d'humilité afin que vous puissiez toujours conduire
le peuple du Burkina vers une société d'espérance
pour un vrai progrès continu. Veuillez recevoir, Excellence monsieur le président,
nos salutations les plus respectueuses et distinguées.

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